AT TEA TIME, EVERYBODY AGREES - 12.04.2023 20:47
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Bonjour bonjour,


Cette news va être un peu longue, à la fois parce qu'elle reprend le flambeau 1 an après la précédente (ou presque), et aussi parce qu'elle contient une forme d'édito. Cet aparté va peut-être me valoir des inimités, mais j'y suis préparée. Ce n'est pourtant pas une invitation au débat, qui est clos en ce qui me concerne, mais plutôt une forme de disclaimer, afin que vous puissiez choisir en toute connaissance de cause de me conserver ou me mettre dans votre pile à lire, ou au contraire m'en retirer. =)
Sans rancune, car je réagis souvent pareil face à l'affichage d'une philosophie inverse. On va là où on se sent à sa place, et il n'y a pas de mal à ça. ^^

La première chose que j'ai à annoncer, et celle à laquelle vous pouvez vous arrêter si vous le voulez (car vous êtes plus sages que moi) : l'ouverture de mon blog, afin de permettre l'ajout de commentaires à mes textes.
Pas besoin de connexion, et aucune limite basse de caractères, simplement une étape de modération à franchir, une formalité somme toute standard. Aussi, les épisodes les plus longs ont été/vont être découpés en scènes, afin de permettre une lecture plus digeste (je m'y résigne).

L'Écho de Zlaw

Le Boudoir va continuer à exister ; les nouvelles et goodies seront toujours ici. Seules les histoires à proprement parler seront publiées sur le blog. C'est tout ce qui attend potentiellement commentaire, après tout.
Et si vous éprouvez le besoin ou l'envie de me contacter sur des sujets transverses, alors vous êtes suffisamment malins pour trouver l'un des nombreux moyens de me joindre. =]

Pour le moment, seule la saison 1 de DILIC et presque les 4 premiers épisodes de HSH sont disponibles, ainsi que mes micro-nouvelles hormis celles d'Octobre dernier.
Je travaille d'arrache-pied pour rattraper le niveau du Boudoir, mais je ne voulais pas attendre que ce soit le cas pour ouvrir les portes, tout simplement. ^w^


Ensuite, pour l'édito/disclaimer (que vous pouvez zapper parce que c'est plus pour ma catharsis qu'autre chose), je tenais à expliquer les raisons de ce retour à la vie sauvage, afin d'éviter de me retrouver dans une situation similaire à l'avenir.

Il y a quelques semaines encore, j'essayais de me faire une place dans une communauté de lecture et d'écriture pourtant vantée pour sa bienveillance et son respect. Naïvement, je pensais que cela signifierait une défense de la neutralité, un hâvre de paix où chacun serait libre tant qu'il n'impose rien aux autres, ne les écrase en rien. C'était malheureusement faux. C'est peut-être ainsi que ça a commencé, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'orientation de cette plateforme est désormais claire et assumée, et si je ne peux pas leur reprocher de gérer leur coin du Net comme ces gens l'entendent, je suis par ailleurs déçue d'une présentation au final à ce point trompeuse. =\

Ce qui s'est passé, c'est que, face à l'apologie absolue d'un comportement que je trouve choquant, je me suis exprimée en faveur de la neutralité. Encore une fois, le comportement en lui-même, s'il me choque, je peux l'accepter, tant qu'il est pratiqué volontairement. Ce pour quoi j'ai plaidé, c'est un peu de retenue dans la célébration de ce que beaucoup considèrent, comme moi, une pratique particulièrement condescendante voire carrémment cruelle, quelles que puissent être ses intentions. Je me répète, mais je n'ai pas rejeté la pratique en elle-même, juste son encensement. Car cette pratique était à ce moment-là éhontément présentée à tort par certains comme une évolution indéniablement positive, et ce sans aucune nuance. Ça ne me semblait pas approprié pour un endroit neutre, d'où mon intervention, initialement polie. J'ai cependant été ignorée dans mon plaidoyer, et cette attitude abusivement triomphaliste s'est poursuivie. Alors, je me suis fâchée (ça, je l'admets volontiers), car le manque de respect m'était insupportable. Quelle n'a pas été ma surprise lorsque la conversation a été interrompue non pas pour préserver la neutralité que je prônais, mais uniquement me punir de mon emportement, sans aucune considération pour les exagérations qui l'avaient provoqué ! J'ai reconnu m'être enflammée, mais les personnes en position d'autorité sont restées aveugles à l'attitude irrespectueuse et dédaigneuse des autres membres dans la discussion, je présume car ils l'étaient en faveur de points de vue qu'elles partagent. Un biais certes humain, mais tout de même déplorable au bout du compte. J'estime avoir été capable d'accepter que personne ne pensait à mal, et on n'a, là-bas, pas été en mesure de m'offrir le juste retour de compréhension. On m'a reproché d'avoir dit des choses lorsque j'avais explicitement dit le contraire à plusieurs reprises. On a projeté sur moi des accusations que je n'avais pas émises et n'avais même pas au fond de moi. On s'est focalisé sur une analogie de ma part paradoxalement jugée choquante (un comble, hein), sans tenter de distinguer ce qui l'avait fait surgir. Bref, des méthodes vraiment loin d'une volonté de conserver quelque neutralité que ce soit, à laquelle je m'attendais pourtant. Encore une fois, chacun fait comme il le souhaite, c'est la trahison qui me blesse, ce faux-semblant de respect quand en réalité, certaines opinions peuvent se permettre d'être plus oppressantes que d'autres.

C'est ainsi que j'ai décidé de repartir à l'aventure de mon côté, mieux seule que mal accompagnée, en quête d'un véritable terrain neutre, ainsi que des interlocuteurs raisonnables que je sais exister de par le monde.
Car oui, je tiens à préciser que, même dans un endroit géré de cette manière, j'ai aussi croisé des individus qui se sont spontanément manifestés pour abonder dans mon sens, ont compris ma réaction même à travers ma colère. Des gens qui restent silencieux, parfois de peur de subir des rejets similaires à celui que j'ai subi, et qui pour certains déplorent cette forme de radicalisation d'un endroit autrefois, selon eux, bien plus à la hauteur de la promotion qui en est encore faite. Ceux-ci, je remercie, non pas parce qu'ils sont d'accord avec moi (puisque ce n'est pas toujours le cas, d'ailleurs), mais pour leur discernement.
Encore une fois, je n'empêche personne de penser de quelque façon que ce soit, ni même de mettre en pratique ses convictions, aussi nocives je puisse les estimer parfois ; je cherchais juste un endroit neutre. Ce n'était pas là-bas. Tant pis.


Voilà. Au final, comme je l'ai dit, vous prenez la décision que vous voulez par rapport à mon point de vue, tant qu'il ne s'agit pas de m'incendier, car ce serait particulièrement inutile. Je ne vais pas vous incendier pour le vôtre, même quand je ne suis pas d'accord. J'ai conscience que ma façon de voir les choses ne fait pas l'unanimité, mais en contrepartie, celle de qui que ce soit d'autre non plus. Je n'essaye pas d'imposer ma vision à qui que ce soit, je me contente de l'exposer, à titre informatif. Vous pouvez continuer à vous comporter comme vous le souhaitez, et j'en ferai de même, et si cela signifie qu'on ne se mélange pas, alors ainsi soit-il. Le paradoxe que supposément vouloir promouvoir la diversité est exactement le moteur d'une uniformisation des populations ne m'échappe pas, mais je n'en suis pas responsable.


Et pour conclure sur du positif, un point pub et petit coucou:
- Mon vieil ami du Net, Mérysis, a écrit plein de romans et nouvelles, et ils les a tous rangés sur sa page d'auteur. Et même si je lis complètement autre chose de lui, je suis super impressionnée et contente qu'il ait atteint de tels sommets.

- Mon ancien bêta-lecteur, Mr. Ious, que si vous ne connaissez pas c'est sans doute votre premier passage par ici, est toujours bel et bien présent sur la Toile. Il me semble que la suite des aventures de Drew devrait arriver... Suspense. xD

- Altaïr, Contesse, Fannie, Mogg, Nanouchka, Napoléon, Pandasama, Rumple, Shâmse, Tynah, Vincent Meriel, et Zoju : par ordre alphabétique, vous avez su être, chacun à votre façon, le refuge de constructivité et de bon sens dont j'avais besoin. Merci. Pour plusieurs d'entre vous, je ne compte pas abandonner ma lecture et mes commentaires de vos histoires, tant qu'on m'y autorise encore. Et j'espère continuer à échanger avec vous et d'autres comme vous à l'avenir.


Paix sur vos âmes,
Plûme.


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